La démission est considérée comme un acte volontaire, c’est pourquoi un salarié démissionnaire ne pourra pas bénéficier d’indemnités de France Travail.
Les seules exceptions sont les départs jugés « légitimes » par France Travail, par exemple lorsque le salarié démissionnaire :
> est victime d’actes délictueux sur son lieu de travail,
> ne touche plus son salaire de la part de son employeur,
> déménage pour suivre son conjoint qui a été muté,
> signe un contrat de service civique ou de volontariat de solidarité internationale ou associatif d’une durée d’un an…
À noter que la démission n’est pas valable lorsqu’elle est faite sous contrainte, dans ce cas le conseil de prud’hommes peut requalifier la démission en licenciement injustifié.
Attention en cas d’abandon de poste volontaire, depuis le décret du 17 avril 2023 le salarié peut être considéré comme démissionnaire par son employeur.
Néanmoins, le salarié peut demander à France Travail l’examen de sa situation pour obtenir l’ARE (Aide de Retour à l’Emploi) à condition qu’il soit resté 121 jours, soit quatre mois, au chômage.
Autrement dit : le versement de l’ARE ne fait pas directement suite à l’abandon de poste. C’est uniquement au bout de ces quatre mois que le salarié démissionnaire peut y prétendre.
Pour autant, la manière la plus efficace pour quitter son CDI tout en assurant ses arrières reste de négocier une rupture conventionnelle avec son employeur.
Via ce dispositif, non seulement le salarié touche une indemnité de rupture conventionnelle, mais il perçoit également des allocations chômage dès qu’il s’inscrit à France Travail.
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(dernière mise à jour juillet 2025)